J1 - arrivée au Planay

Publié le par Virgsim


Vue sur la montagne enneigée.

            Nous arrivons dans la minuscule gare d’Albertville. La secrétaire de la compagnie de bus de la ville nous avait dit : « Vous allez voir, c’est une grande gare à Albertville ! ».

Juste deux trois taxi, quelques maisons isolées à la sortie de la petite bâtisse faisant office de gare et c’est tout. Nous montons dans le premier taxi. Un montagnard au large chapeau nous embarque en plaisantant grassement sur les virages et les ravins qui entourent les routes. Le soleil enveloppe la vallée à peine enneigée. Nous sommes déjà émerveillés par les petits chalets et les épicéas qui parsèment les versants des Alpes environnantes.


Virginie essaie de faire une boule de neige verglacée.


Une demi-heure plus tard, nous traversons le village d’Arêches. Le chalet de Jack de sa femme Birgit, chez qui nous dormons ce soir faute de disponibilité dans les hébergements ldu coin, se situe un peu plus haut des pistes du Planay.


Simon prêt à skier...


            Lorsque le taxi se gare, Jack est pieds nus sur le balcon, lunettes de soleil sur le bout du nez avec le chat Zazou à côté de lui se faisant bronzer au soleil. Il est 13h00. D’ici, nous voyons les pistes du Planay en contrebas du chalet. Ils sont arrivés voici une semaine et depuis, le soleil n’a cessé de briller. La neige a beaucoup fondu mais à ce qu’il paraît elle est parfaite pour skier, surtout pour débuter d’après ce que je comprends.  Ils ont une mine radieuse, l'air reposé. Tout ce à quoi on aspire Simon et moi...

Le hameau du Planay.

Arrivée des télésièges.


            14h30, Birgit et les filles partent à leur dernier cours de la semaine. Nous les accompagnons, et profitons de cet après-midi ensoleillé pour effectuer un tour de piste, cibler les remontées mécaniques, mémoriser les horaires de l’arrêt des « skibus » qui relient le village d’Arêches au lieu-dit du Planay. Nous nous baladons tranquillement, mitraillons les chalets, les montagnes, les gens qui viennent poser leurs skis ou leur snowboards le long des rambardes en bois des chalets-bar où leurs propriétaires viennent de temps à autre se désaltérer. Nous en profitons pour dénicher une petite table dans un recoin de la Terrasse, visiblement, point culminant des rencontres des skieurs face aux pistes. Une tartine au Beaufort, célèbre fromage régional et Coca light à la main très régional lui aussi, nous nous marrons bien en observant les skieurs se planter tête la première dans la neige.

            L’après-midi se termine tranquillement, entre un chocolat chaud et une dispute entre Jack et Juliette la fille de Birgit qui supporte mal que celui-ci lui dise avec son tact inégalable qu’elle ressemble à un singe quand elle fait du snowboard, mais que comme les singes, y’a bien un jour où elle se redressera ! On rit, on rit, mais de quoi je vais avoir l’air sur deux skis ? Je me le demande non sans crainte…


Bars et terrasses du Planay...
Juliette, Jack et Virginie.


            Dans la soirée, nous rejoignons avec Jack et Birgit tous leurs copains avec qui ils sont venus pour la semaine. Après une copieuse fondue savoyarde, la soirée se termine par un karaoké où Juliette, la fille de Birgit, et une copine, excellent sous les applaudissements du public de vacanciers éreintés par leur semaine de cours de ski.

 Fonte des neiges sur toiture savoyarde.


 

Publié dans skitour2007

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