J6 - la chute

Publié le par Virgsim


Arêches.

Hier soir et cette nuit, les explosifs qui déclenchent les avalanches nous ont empêché de dormir. Le fait de ne pas avoir pu effectuer mon cours aussi car je crains de ne pouvoir rattraper le niveau des autres. Simon, contrairement à d’habitude, s’endort dans les deux secondes qui suivent l’extinction des feux. Aussi, je ne peux pas me confier à lui. Il s’étale comme un gros bonhomme de neige bienheureux dans le lit. « Bouuuuum ! », grondent sourdement les avalanches sur la montagne. « Grrrr… » Je fais tout au fond de mon lit.


Embouteillages de skieurs à Arêches!

Le petit déj’ se déroule dans la salle à manger comme d’habitude. Nous sommes peu de skieurs matinaux. La plupart des vacanciers qui résident au Christiania sont en famille et les enfants dorment le matin pour effectuer leur cours l’après-midi. C’est comme chaque jour l’effervescence dans la salle à skis du sous-sol ainsi qu’à la station de skibus face à l’hôtel. On y croise mon prof Charles qui prend le même bus. Cette fois, on arrive aux pistes du Planay une demi-heure en avance. Nous en profitons pour prendre un café bien au chaud à l’intérieur de la Terrasse. C’est toujours la même serveuse depuis vendredi dernier et à force, on commence à la connaître. « Aujourd’hui, il neige encore ou bien ! C’est pas de bol ! », nous dit-elle.


Skibus.

Je rejoins les élèves du groupe. Claudia SCHIFFER est venu nous dire un petit bonjour en nous disant à quel point elle était super à l’aise dans son nouveau groupe de fortiches du Niveau 1. Je l’admire quand même. Je lui fais part de mon stress face aux téléskis. Elle me conseille de fumer un joint avant de venir sur les pistes pour me détendre puis se casse dans son groupe. Quelle pétasse, alors !


Les pistes du Planay.


C’est Sylvie qui a dit la veille à Charles de ne pas m’attendre car, comme le lundi matin j’étais fiévreuse, elle pensait que j’étais malade. Le prof est désolé. Ils sont effectivement partis en télésiège pour admirer le panorama et surtout voir le Mont-Blanc. Ils sont  redescendus par des pistes un peu compliqués pour des débutants mais vu la beauté du paysage, cela semblait avoir été super ! Pas grave, il y aura bien une autre journée comme celle-ci avant la fin de notre séjour. Nous remontons la piste verte, histoire de s’échauffer. Charles me montre les virages en dérapages qu’ils ont appris la veille. C’est sûrement le fait d’être bien reposée, mais aujourd’hui, tout me semble assez facile. Je saisis vite, mon corps se positionne beaucoup plus aisément sur les skis, je pivote et je virage en dérapés presque comme il faut. En réalité, j’ai tellement observé les skieurs hier en essayant d’adopter leur position que j’ai le sentiment d’avoir pigé certains mécanismes. Le plus compliqué, quand on débute, c’est de comprendre où chaque exercice pédagogique doit nous mener.


Le Planay.

Après quelques descentes de la Verte des « Pauses », Charles décide de nous amener au tire-fesses du centre, celui qui nous inquiète Sylvie et moi depuis le début, le fameux tire-fesses du Tronchet. Il est hyper long, avec démarrage rapide donc plutôt sec, et plusieurs montées abruptes sur le flanc de la montagne jusqu’au sommet d’une piste Bleu. Je me laisse surprendre par le démarrage et après avoir tangué dans tous les sens, je reprends mon équilibre en appui en collant mes tibias contre le devant des chaussures de skis. Ca ne paraît pas comme ça, mais prendre le tire-fesses, c’est presque aussi délicat qu’apprendre à faire du ski. Arrivés en haut, le prof nous montre le panorama plongé dans les nuages de neiges. Cela ressemble à des nuages de vapeurs denses qui dansent autour de la cime des sapins.


Le Planay.

Oh la la… Quand on se retourne vers la pente de la piste bleue, c’est une toute autre histoire. L’ensemble de la pente ne paraît pas tellement difficile. Mais le commencement est vraiment chaotique avec des grosses bosses qu’il faut franchir en dérapages en escaliers. Pas fastoche, mais peu à peu, avec les conseils de Charles, Sylvie et moi arrivons au bout de nos peines.

« Arrêtez de penser les filles, vous deux vous pensez trop, c’est pour ça que vous êtes bloqués ! Lâchez-vous dans la pente ! Prenez de la vitesse !», nous dit Charles à tue-tête.

 Le prof Charles et Sylvie.

Bon, reprenons depuis le début, « se lâcher dans la pente », rien que ça. Dans quelques secondes, c’en sera fini de cette bosse horrible et on pourra glisser tranquillement vers la vallée. Sylvie tombe tête la première à plusieurs reprises. C’est pas drôle, mais c’est plus fort que moi, je sais que la même chose m’attend, mais je suis chaque fois morte de rire de la voir le nez dans la neige et les skis en l’air. Charles est toujours prêt de nous pour nous aider à nous relever. Il y a aussi Sébastien et Nabila qui ne sont pas bien vaillants non plus, mais ils y arrivent tout seul et rejoignent les autres élèves du cours.



Ils sont déjà loin lorsque j’arrive au bout de mes peines de la bosse bleue. Une longue et douce pente m’attend. Je glisse tout seul. La vitesse est parfaite. Mon buste me fait pivoter sans peine. Toute la vallée est à cet instant ensoleillée, c’est magique. J’arrive à varier quelques tournants en essayant d’autres appuis dans mes chaussures, en déverrouillant plus mes genoux, en reprenant les exercices de Charles de flexions sur les cuisses avant les virages. Et ça marche ! Derrière moi, Charles suit Sylvie qui descend tout aussi agréablement sur ses skis. Elle a l’air heureuse, ça se voit. C’est chouette quand d’un seul coup ce qui nous prend la tête depuis trois jour fonctionne comme par miracle, c’est vraiment chouette !

J’arrive en bas essoufflée. Je ne me sens pas de remonter là tout de suite. Par manque de chance, il n’y a personne dans la file d’attente du téléski du Tronchet.


Le Planay.

« C’est le stress », me dit Charles. « Reste un peu sur la verte si tu veux, tu reviendras après ».

Non, je veux suivre le groupe. Je prends de nouveau le téléski des Tronchet. Devant moi, un gamin se la raconte. Il se balance dans tous les sens, joue avec ses bâtons qu’il passe d’une main à l’autre. Dans la montée, c’est la chute. Skis en l’air. Regards dans tous les sens vers mon arrivée sur lui. Puis, comme nous tous, il se traîne sur le côté avec ses skis. Comme d’habitude, je lui passe à quelques centimètres. Je rejoins le groupe déjà prêt à bondir sur les bosses. Si leurs skis avaient un moteur, ils seraient en train de vrombir sur le haut de la piste. On s’apprête tous à descendre lorsque Charles interpelle Sylvie qui est grimpée, on ne sait comment, sur le rebord de la piste enneigée et non damé. Du coup, elle est un peu coincée et ne peut redescendre.


Hangar de chasses-neige.

« Mais bon sang, c’est pas vrai ça Sylvie, qu’est-ce que tu fais là ? », lance Charles exaspéré.

« Oui bin, si chuis là, c’est que j’lai pas fait exprès hein Charles ! Comment ch’fais pour redescendre moi maintenant hein ? », dit Sylvie en faisant rire tout le monde.

Elle a le coup pour détendre l’atmosphère. Malgré tout, elle ne semble jamais paniquée, elle se débrouille toujours toute seule. Même quand elle tombe, elle ne veut pas que Charles vienne l’aider à se relever.



« Va-t’en Charles, faut que j’me débrouille toute seule ! Tu s’ras pas toujours là à côté de moi, non mais c’est vrai hein ! », dit-elle souvent.

Le groupe descend prudemment, puis s’élance sur la piste. Nabila et Sébastien sont moins hésitants que la première fois. Ils chopent bien le coup du dérapage sur le côté. Ils s’élancent à leur tour. Je me dis que je vais y arriver. Charles m’encourage pendant qu’il relève la pauvre Sylvie qui en est à sa énième gamelle de la matinée. Malgré tout, même si elle râle, elle sourit tout le temps.



On voit certains élèves d’un autre cours arriver tout schuss et déraper comme des crâneurs à deux pas de nous. Leurs dérapages sont si puissants qu’on reçoit plein de neige sur nos skis. Je suis au sommet d’une bosse en train de reprendre mon équilibre et je les maudits d’être si peu attentifs. Le pire de tout, c’est que l’un d’eux n’est autre que Simon qui descend à toute berzingue et qui a bien failli m’envoyer dans les nuages !

Une fois le groupe passé, Charles m’incite à me lancer dans la pente. Je me dis « y’a pas, faut y aller ». Je pars plutôt bien, mais sacrément vite. Oh la la, ça me fait peur car je fonce tout droit vers le téléski sans rien contrôler. Je freine en arrondi vers l’aval comme on a appris, mais mon arrondi est si grand que je remonte en arrière sur l’une des grosses bosses du début de la piste et là, c’est la catastrophe.


La Terrasse.

Je tombe en arrière. Mes skis se plantent en croix dans la neige et je ne déchausse pas. Je sens une très vive douleur dans mon mollet gauche. Ca craque et ça me lance partout. Je suis incapable de me redresser tant j’ai mal. Je hurle et je pleure, ça me soulage. Charles, en deux secondes à peine, me déchausse les skis et demande à un autre prof de venir l’aider à me relever pour me mettre la tête vers le haut. Mes skis une fois déchaussés, je rejoins mes jambes. J’ai l’impression que mes os se sont déboîtés et ré-emboîtés. Mais la vive douleur semble avoir disparu. J’ai mal, mais je reprends mes esprits et je peux me relever. Charles est déjà en train d’appeler les secouristes des pistes qui reviennent avec une barquette pour me descendre. Sur le coup, je ne veux pas. Je me dis qu’en remarchant un peu ça va aller mieux et même si je boîte et que mon mollet me lance comme pas possible, je veux descendre à pied. Je me dis que c’est la seule manière de reprendre le cours de ski demain. Ce matin, j’ai tellement aimé, que ce serait vraiment dommage de m’arrêter en si bon chemin. Le secouriste me dit qu’il faut faire les choses dans l’ordre et que, dans le doute de quelque chose de grave. Charles me dit que c’est peut-être les croisées, et qu’il ne vaut mieux pas aggraver la situation. Je ne sais pas ce que sont les croisées, mais je vois dans le regard des deux hommes une gravité sur mon cas qui me fait peur. Du coup, j’accepte tout. Sylvie me regarde paniquée. Du coup, il  faut qu’elle se débrouille toute seule. Je lui dis que tout va bien, mais je sens le ras-le-bol sur son visage. Je la vois partir à ski de loups vers le bas de la piste.


Piste reliant le Planay à Arêches.

Charles prend mes skis et bâtons et part à la recherche de Simon pour le prévenir et lui demander de venir.

Le secouriste me « ligote » dans la barquette, une sorte de traîneau de secours. Il gonfle une atèle autour de ma jambe. Il appelle une ambulance et un médecin sur Beaufort. Il pense qu’on peut se dispenser des urgences d’Albertville, en tout cas, dans l’immédiat. Le médecin en décidera. Simon qui en fait a vu la scène de loin arrive vers moi. On se dirige vers le poste de secours. C’est dommage de finir la semaine ainsi. En « civière » ! Je vois les regards désespérés et inquiets des gens qui se sont arrêtés sur la piste pour laisser passer le convoi. Au poste de secours, un autre petit garçon arrive en barquette au même moment. Son cas a l’air bien plus grave que le mien. Aussi, je le laisse partir en ambulance avant moi. Sur le chemin du poste, Charles a donné mes skis à Simon. Il faut aller rendre mon matériel loué. Je suis déprimée, j’ai vraiment beaucoup de peine. Ce n’est pas grave ce que j’ai, je le sens maintenant, mais je suis si triste. Au fond de moi, je reste convaincue que demain je pourrais remonter sur des skis. Mais, Charles dit que c’est hors de question, qu’il le sait d’avance. Le mec qui s’occupe de moi au poste me dit skier depuis toujours et ne s’être jamais blessé. Dingue quand même !



En route dans l’ambulance vers Beaufort.

C’est dommage, il fait un temps radieux. Allongée, je regarde la cime ensoleillée des sapins enneigés. C’est beau.

Le conducteur de l’ambulance et son acolyte sont super drôles. Ils font plein de gaffes, de jeux de mots du style : « Vous vous appelez Lempereur ? Ahahahahaha ! C’est pas la marche de l’Empereur pourtant aujourd’hui hein ! Ahahahaha !!! ». Comme l’acolyte n’arrive pas à remettre le brancard sur roue, le chauffeur lui dit « pfff ! Je comprends les mecs qui délocalisent moi hein ! Moi aussi je vais finir par m’implanter en Roumanie pour sauver les gens du Planay si ça continue comme ça ! ». Les deux types n’arrêtent pas d’avoir crise de fou rire sur crise de fou rire…

Le Planay.

Le médecin m’ausculte un long moment. Verdict : le muscle de mon mollet gauche est déchiré. Il hésite sur l’os du péroné qui se serait peut-être fêlé car cela me fait très mal sur un endroit. Mais finalement, il opte pour un nerf endommagé et des hématomes internes.

Simon descend à la pharmacie pour m’acheter bande de contention et des antidouleurs. Il faut enserrer la jambe pour éviter que cela gonfle et devienne violacé, et surtout, pour éviter les phlébites. Il m’incite à marcher le plus possible. Privée de sports pendant un mois.

Une heure et demi plus tard, nous repartons en bus navette vers Arêches.

Simon est super adorable. Il est au petit soin avec moi, me remonte le moral, essaie de me faire rire. Bin oui, c’est pas drôle, je n’aurais même pas mon Flocon comme Birgit et Sylvie, pfff !


Arêches.

Arrivés à l’hôtel, nous filons directement au loueur de matériel pour rendre mes skis et surtout pour louer les chaussures de rando que j’avais prises la veille pour les raquettes et dans lesquelles j’étais super bien nénaise.

 

La montée des escaliers vers l’hôtel n’est pas une mince affaire.

A peine arrivés, Laurence BLANC, l’adorable dame qui tient l’hôtel, nous annonce que le monsieur à côté duquel nous avons dîné la veille s’est gravement blessé à la main et qu’il doit se faire opérer le soir même. Il est en vacances seul avec son petit garçon de 8 ans qui ne veut pas aller à l’hôpital avec lui. La dame nous demande si on peut s’occuper de lui, surtout au moment du dîner et du coucher. Pour les cours de skis du lendemain, une famille avec enfants se propose aussitôt de l’emmener. Quelle cauchemar cette journée !


Arêches.

Le petit Wilfred joue sagement dans sa chambre à côté de la nôtre. Je pars aussitôt me coucher, mais Simon s’occupe un peu avec lui. La fin de journée s’écoule comme un grand calme après la tempête. Simon s’est chargé de contacter nos assurances. Elles appellent aussitôt le poste de secourisme des pistes, le  médecin. Dans les deux heures, tout est réglé. Un taxi viendra nous chercher à l’hôtel dimanche pour la gare et un autre nous attendra à notre arrivée à Paris.

Arêches.

Simon me raconte sa matinée de ski. La matinée s’est écoulée entre tempête de neige et ensoleillement.  Il parle avec Florence sur la possibilité de changer de groupe. Elle est entièrement d’accord et lui propose même d’aller rejoindre en haut des pistes le Niveau 3 qui est déjà parti. Malheureusement, ils ne les retrouveront pas de la matinée.

Aujourd’hui, ils ont pris les télésièges dans une tempête de neige hallucinante. Le vent ramène la neige sur les visages comme le sable à la plage. Ce n’est pas très agréable, mais super chouette à vivre. Puis ils finissent par redescendent sur des pistes plus basses où la tempête se calme. La neige est bonne car il a beaucoup neigé. Pour skier, c’est super, et plus simple, car ça n’accroche pas aux skis. Vers 11h00, le grand soleil revient. Simon achève son cours lors de ma chute.

Vue depuis Arêches.

Vers 19h00, Wilfred accepte de nous accompagner au dîner. Durant tout le repas, le petit bonhomme est adorable. Laurence BLANC a appelé l’hôpital d’Albertville et a réussi à parler avec une des infirmières. Elle nous annonce que le papa de Wilfred est en train de se faire opérer depuis plus d’une heure. Tout se passe bien.

Pas simple pour un petit bonhomme de 8 ans de comprendre ce qu’il se passe et de porter cela avec le sourire. Et pourtant, il nous raconte plein d’histoires de squelettes, de bandits, de pieuvre Tracane, de navire fantôme, d’extra-terrestres. Il dévore plusieurs tranches de rosbif et en redemande pour le dessert.

« Je suis un carnivore ! », arbore-t’il fièrement. Et il mélange sa viande avec ses crocodiles Haribo.

Beaufort.

Simon lisant dans la chambre.

La soirée se passe paisiblement. Wilfred se met en pyjama dans la salle de bain pour ne pas qu’on le voit. On répète avec lui son entrée dans notre chambre la nuit au cas où un cauchemar viendrait lui chatouiller le cerveau. Trouver l’interrupteur dans le noir, notre porte de chambre qu’on laisse entrouverte pour l’occasion puis de nouveau l’interrupteur. Wilfred ne se fait pas prier. Puis il demande à Simon de rester avec lui pendant qu’il lit sa bande-dessinée de Tintin au Tibet.

De mon côté, j’apprends à poser mes bandages sur la jambe. C’est incroyable, les coups de fil pleuvent. C’est le hasard pourtant. Quand Jack m’appelle pour simplement savoir si nos vacances nous plaisent, il n’arrive pas à y croire et bien sûr, culpabilise pour m’avoir conseillée de partir à Arêches, comme si tout était lié. Idem pour mon prof Charles qui appelle pour prendre des nouvelles.


L'Hôtel le Christiania.
Simon déguste une soupe de potiron aux graines de pavot.


« Si je t’avais attendue hier, tu aurais eu plus d’expérience et tu ne serais pas tombée ! Qu’est-ce que tu m’as fait peur !!! », me dit-il.

« Si j’étais venue hier, j’aurais pu dire aujourd’hui que j’étais si crevée que j’en suis tombée !  On ne peut pas savoir… », je lui réponds.

Je ne suis pas mécontente d’apprendre que c’est grâce à une assez bonne condition physique pour la pratique régulière de sports que je ne me suis pas blessée plus gravement. Dixit le prof et le médecin.

Comme je le lui en avais parlé, Charles a glissé deux mots à Florence de l’envie de Simon de passer au niveau 3. Elle est tout à fait d’accord. Simon, par timidité, n’osait pas le faire de peur de la vexer, ou de paraître prétentieux. Je pense qu’il aurait souhaité qu’elle le lui propose d’elle-même. Mais demain, c’est entendu, il va voir Florence au début du cours et elle le présentera à Steve qui dirige le niveau 3.


Virginie & Simon.

Simon est aux anges.

21h30, extinction des feux. Madame Blanc monte jeter un petit coup d’œil. Justement, Simon allait éteindre la petite lampe de chevet de Wilfred, mais le bonhomme l’a fait. Il dort déjà. Madame Blanc a parlé avec le papa qui vient de se réveiller. Tout s’est bien passé. Il rentrera demain midi pour le déjeuner.

Descente aux flambeaux des profs de ski .
Montagne face à notre chambre.

Arêches. Vue de notre chambre.


Publié dans skitour2007

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